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Re-vox Populi! n°221 - 11 décembre 2014
JODY GRIND (Londres)
« One step on »
(Transatlantic) '69
Rock'n'roll man
‘Jody Grind’ était une chanson du jazzman Horace Silver. Tim Hinkley, ex Bo Street Runners, joue de l'orgue Hammond et co-écrit les morceaux. Le parcours d'un musicien : Al KOOPER BLUES PROJECT
(Greenwich Village, New York) « Projections »
(Verve Folkways) '66 –
Double CD remastérisé (SHM) '13
I can't keep from crying sometimes
Sorti en novembre '66, il succède à leur « Live at Café-a-Go-Go ». Produit par Tom Wilson, il figure parmi les premiers albums psychédéliques. BLOOD, SWEAT & TEARS
(New York)
« Child is father to the man » (Columbia) '68
I can't quit her
Le guitariste Steve Katz et Al quittent Blues Project en '67 pour fonder Blood, Sweat & Tears. Al KOOPER « Super session » (Columbia) '68 Stop Mike Bloomfield appelé à la rescousse pour le second jour d'enregistrement, Stephen Stills étant plongé dans un profond sommeil réparateur. Compo de Jerry Ragovoy – Mort Shuman. Al KOOPER « I stand alone » (Columbia) '68 Right now for you
Premier album solo et premier chef d'oeuvre de l'ex-organiste de Dylan, ex-Blues Project, ex-Blood Sweat & Tears... "I Stand Alone" est non seulement une merveille Pop mais également une espèce de collage fascinant, comme si Zappa et les Beatles avaient décidé de faire un disque ensemble. En plus, il contient une version de "One" de Harry Nilsson, l'une des plus belles chansons du monde.Al KOOPER
« Rare & Well Done: the Greatest and Rarest of Al Kooper »
(Legacy) '01
Went to see the gypsy Kooper n'ayant pas réussi à convaincre Dylan d'adopter ses arrangements pour la version originale, parue sur « New morning » (1970), il réenregistra la chanson. B. O du film « The landlord » (United Artists) '71 Walter G's boogaloo « Le propriétaire » est un film satirique sur les tensions raciales à New York avec Beau Bridges et Lee Grant. Al Kooper a composé la musique.La b,o comprend aussi les Staple Singers et Lorraine Ellison. Al Kooper a écrit quelques perles soul et légèrement funky comme la chanson-titre instrumentale qui commence avec un break de batterie, Un brin d'exotisme, Nouveautés The PAPERHEAD (Nashville) « Africa Avenue »
(Trouble In Mind)
None Other Than Si on est fan de la psyche-pop excentrique façon « Arnold Layne » et « See Emily Play », il n’y a aucune raison de passer son chemin. .
The Paperhead est un groupe originaire de Nashville qui n'est pas sans rappeler White Fence et le premier album de Pink Floyd. Avec son premier LP self-titled en 2010 sur format cassette, puis sur vinyle via Trouble in Mind en 2011, on découvrait un groupe ancré dans la musique psychédélique de ses ancêtres, et novateur. Depuis, il est apparu sur un Split à l'occasion du Record Day de 2012, en compagnie de Mikal Cronin et The Limiñanas. Son deuxième opus, « Focus In On The Looking Glass », est paru en 2012 ainsi qu'un 7inch, « Pictures Of Her Demise » ; The Paperhead s'est retrouvé sur la compil' 2013 du label, en compagnie notable de Fuzz, The Resonars, ou encore Night Beats.The WICKED WHISPERS (Liverpool)
« Maps of the mystic »
(Electone)
You wouldn't believe Edité par Electone Records, « Maps of the Mystic » est un savoureux retour aux sixties psychédéliques originelles où les aficionados du genre se délecteront avec une certaine nostalgie,
Pour ce premier album, The Wicked Whispers ont choisi d’établir une tracklist de onze titres où nous retrouvons avec satisfaction « Amanda Lavender » qui figurait sur leur premier EP, « The Dark Delights of The Wicked Whispers », sorti en 2011.
« Maps Of The Mystic » est introduit par les cuivres puissants de « Chronological Astronaut ». Plus de quarante minutes entre balades florales apaisantes (« House Of Peppermint ») et mélodies,
Le quintette de Liverpool impressionne, intrigue, notamment grâce à la voix unique et bien particulière de Mike Murphy, frontman et brillant compositeur du groupeThe BUZZCOCKS (Manchester) « The way »
(1 2 3 4 Go!)
People are strange machines Dès le premier titre, « Keep On Believing », Steve Diggle et Pete Shelley injectent une dose de rythmiques acerbes. La section rythmique de Danny Farrant n'a rien à envier aux différents batteurs à qui il a succédé. Ça joue vite et les minuscules breaks qui permettent de changer de ton – véritable marque de fabrique du groupe – sont, une fois de plus, bien trouvés et imposent immédiatement le son des Buzzcocks que recherchent les fans. The SQUARED CIRCLE
(Grenoble)
« Beyond Laïka »
autoproduction
Out of the blue Formé en 2010, le groupe a sorti son premier E.P. « Smoking heart » l'an dernier. Enregistré au début de l'année, ce second opus propose 6 nouvelles compositions étayant leur univers psyché avec une dose de shoegaze. The AMAZING SNAKEHEADS (Ecosse)
« Amphetamine ballads »
(Domino)
Nighttime S’il existe aujourd’hui une sainte (ou plutôt damnée) trinité du rock’n’roll en Grande-Bretagne, c’est celle-ci : The Jim Jones Revue, Gallon Drunk, The Amazing Snakeheads – les plus jeunes et féroces de la bande. Découverts sur scène par le label Domino, révélés par un premier single qui durait 66 secondes (Testifying Time), les Amazing Snakeheads sortent leur premier album : « Amphetamine Ballads », on pense beaucoup à Birthday Party, et à Dick Dale, maître du rock’n’roll vintage et de la guitar-surf. Tiens § le chanteur se nomme Dale Barclay!
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